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    Radar : Les gars j'ai la cible en visuel 

    cool


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  • Le matin du 7 décembre 1941, 127 vaisseaux étaient enregistrés au port de Pearl Harbor, dont 94 étaient au mouillage.

     

    Cependant, les 3 porte-avions Saratoga, Lexington et Enterprise ainsi que 13 croiseurs étaient en patrouille au large. Les Japonais concentrèrent leur attaque sur les 7 cuirassés (Arizona, Oklahoma, West Virginia, California, Nevada, Maryland et Tennessee) amarrés deux par deux le long de l’île Ford; île située au centre de la baie.

     

    L’Arizona reçut le premier une bombe de 800 kg qui fit sauter l’avant alors qu’une deuxième bombe tombait par la cheminée dans la salle des machines ; brisant le navire en deux et tuant par le même fait 1 106 hommes sur une possibilité de 1 500.

     

    L’Oklahoma reçut trois torpilles sur son flanc gauche, ce qui le fit chavirer, gardant dans son ventre des matelots qui agonisèrent dans le noir pendant 17 jours.

     

    Le West Virginia et le California reçurent des torpilles aussi et ils auraient chaviré sans leurs matelots qui s’efforcèrent de les redresser. Le Nevada reçut quant à lui une torpille et deux bombes mais resta à flots.

     

    Le Maryland et le Tennessee ne subirent que des dommages légers et 15 jours après ils étaient prêts au combat avec le cuirassé Pennsylvania qui était en cale sèche lors de l’attaque. En plus des cuirassés, les avions japonais endommagèrent 3 croiseurs et 3 destroyers.

     

    À 7h15, la deuxième vague d’avions décolla des porte-avions japonais. Cette deuxième vague était composée de 54 bombardiers, 80 bombardiers en piqué et 36 chasseurs. Poursuivant les objectifs de la première vague, elle concentra aussi son action sur les installations de l’île Ford, sur les quais d’hydravions et sur les 2 bases aériennes, détruisant ainsi 65 appareils.

     

    L’amiral Nagumo se refusa à envoyer sa première vague pour une deuxième passe, estimant que les défenses seraient établies. Il mit donc le cap au nord pour rentrer à sa base vers 13h00. La deuxième attaque par sous-marins s’avéra être un échec total, entre autre du fait de la forte surveillance exercée après l’assaut aérien.

     


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  • Le 7 décembre à 6h00, à 370 km de Pearl Harbor, l’amiral Nagumo fit décoller une première vague de 183 avions (50 bombardiers, 51 bombardiers en piqué, 40 avions-torpilleurs et le reste en chasseurs).

     

    Vers 7h00, un radar américain repéra la formation aérienne à 250 km, mais l’information fut interprétée comme étant le vol de Forteresses volantes qui était annoncé pour la soirée en provenance de Californie. À 7h50, le premier chasseur était en vue de Pearl Harbor et à 7h53 il confirmait l’attaque surprise.

     

    5 minutes plus tard, le contre-amiral Patrick Bellinger hurlait dans le micro : « Attaque aérienne sur Pearl Harbor. Ce n’est pas un exercice! »

     


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  • Alors que la plupart des dirigeants militaires japonais prônaient une attitude défensive face aux États-Unis, Yamamoto voulait écraser les forces ennemies dès le début de la guerre afin de s’assurer d’avoir le champ libre par la suite : pour cette raison, il conçoit une attaque sur Pearl Harbor, la base militaire américaine où était entreposée une grande partie de leur flotte du Pacifique.  

    Pour mettre au point cette attaque, il s’inspira du raid, « Opération Judgment », du 11 novembre 1940 mené par les Britanniques sur le port de Tarente et où le porte-avions Illustrious envoya 21 avions en deux vagues qui mirent hors de combat 3 navires italiens.

     

    Yamamoto prépara donc une force, sous les ordres de Chuichi Nagumo, comprenant: 6 porte-avions (Kaga, Akagi, Hiryu, Soryu, Zuikaku et Shokaku) transportant 450 appareils, 5 croiseurs, 9 destroyers, 3 sous-marins pour éclairer la voie et 8 pétroliers pour le ravitaillement. L’assaut avait été planifié le 7 décembre à l’aube, un dimanche, profitant ainsi du fait que les marins se reposaient et n’étaient pas à leurs postes de combat.

    Les sous-marins de poche furent transportés par de plus gros sous-marins pour le trajet qui les amenait à proximité de leur lieu d’intervention. Le 22 novembre, les 31 navires étaient réunis dans une des baies de l’île d’Etorofou, dans les Kouriles.

     

    Le 26, la flotte appareilla et suivit le 42e parallèle vers l’est puisque le secteur était souvent noyé dans le brouillard. Les Japonais avaient des espions sur l’île qui, par un code lumineux simple relayé par un sous-marin croisant au large, donnaient la position des navires de guerre ainsi que tout départ ou arrivée dans la rade.

     

    Le 2 décembre, en mer entre les Kouriles et Hawaï, l’amiral Nagumo reçut le message codé convenu : « Escaladez le mont Niitaka », qui lui ordonnait d’attaquer les Américains à Pearl Harbor.

    Ces derniers avaient réussi à décoder les messages entre diplomates japonais et donc, lorsque le 6 décembre les négociateurs japonais à Washington reçurent des instructions en 14 points leur disant de rompre toute négociation, ils savaient que la guerre allait éclater, mais ils ne firent absolument rien.

     

    De plus, les Américains croyaient, au vu les concentrations de troupes présentes là-bas, que les Japonais allaient attaquer les îles du sud et la Malaisie ; ils ne croyaient pas à une attaque dirigée directement contre leurs bâtiments. Mais il n’empêche que Pearl Harbor avait reçu un avertissement de guerre imminente, mais les généraux sur place prirent des dispositions anti-sabotage qui les firent rassembler les avions pour mieux les surveiller.


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  • Le précurseur de la Luftwaffe, le service aérien de l'armée allemande impériale, la Luftstreitkräfte, avait été créé en 1910. Un an après l'Aéronautique militaire française en 1909. La fondation de celle du Royaume-Uni, la Royal Flying Corps, eut lieu en 1912. À l'origine, comme les ballons utilisés dès la fin du XVIIIe siècle, lors des guerres de la Révolution française, puis pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, l'aviation devait n'être utilisée qu'en survol de reconnaissance des lignes ennemies. La Première Guerre mondiale (1914-1918) donnera de fait naissance à l'aviation de guerre.

     

    Durant ce conflit, l'armée de l'air allemande utilisa une grande variété d'aéonefs : Avions de reconnaissance (Aviatik et DFW). Avions de bombardement (Gothaer Waggonfabrik, mieux connus sous le simple nom de Gotha, et Zeppelin-Staaken). Avions de chasse (fabriqués par des usines Albatros Flugzeugwerke ou Fokker). Ce sont les derniers qui déchainent le plus les passions grâce aux « as » tels que Manfred von Richthofen, surnommé le « Diable rouge » par les français, « Red Baron » par les britanniques. Ernst Udet, Hermann Göring (le futur commandant en chef de la Luftwaffe), Oswald Boelcke (premier tacticien aérien du combat aérien dit tournoyant, ou « dogfight » expression anglaise signifiant « combat de chiens »), Werner Voss et Max Immelmann, premier pilote allemand décoré de la médaille Pour le Mérite. Distinction militaire allemande la plus importante à cette époque et décernée ainsi qu'à Oswald Boelcke pour avoir abattu huit appareils ennemis. Pour cette raison cette médaille est surnommée le « Max bleu » depuis lors. La Marine, comme l'armée de Terre allemande utiliseront aussi des dirigeables Zeppelin pour effectuer des missions de bombardement sur des cibles militaires et civiles en France, en Belgique et jusqu'au Royaume-Uni.

     

    Jusqu'en 1918, tous les avions de l'armée allemande, ainsi que ceux de l'armée d'Autriche-Hongrie, portent l'insigne de la croix de fer, puis une croix formée de deux poutres droites (Balkenkreuz), un insigne qui deviendra très familier à l’époque du Troisième Reich. À la suite de l'armistice de 1918 et comme prévu par le traité de Versailles, l'armée de l'air allemande est dissoute, ses avions militaires détruits.

     


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